Récits du 2ème voyage sur parchemin

Mardi 20 février, de l'an grâce 1455

Cap et Tédo, avaient décidé de refaire un voyage. Ils avaient tant appréciés le premier ! Cette fois-ci, ils partirent accompagnés de Cassy, qui devait se rendre à Dijon, afin d'y retrouver son futur époux.

C'est donc en cette fin de journée, que Cassy, Captain et Tédo, quittèrent Joinville, et prirent la route en direction de Langres.

Ils marchèrent convivialement et en cadence, sans relâche sous un beau soleil d'hiver. Aux alentours de treize heures, la faim les tenaillants, ils décidèrent de s'arrêter, afin d'assouvir leur appétit !

Pendant que Cap s'occupait des bêtes, Cassy et Tédo dréssèrent une couverture sur l'herbe, tout en repoussant Boule-de-poil qui prenait un malin plaisir à s'y installer !

Cap les rejoignit, et ils déjeunèrent, tout en discutant du prochain mariage de Cassy et Rampa.
Boule-de-poil, confortablement installé sur les genoux de son maître, dormai tout son saoul.... Voilà son maître revenu et Tédo n'existait plus pour cette petite chose ! quelle ingratitude se dit-elle !

Une fois le repas avalé, ils ramassèrent leur effets, et reprirent la route.

Tédo espérait qu'ils trouveraient une bergerie, afin d'y passer la nuit .

Point ne fut besoin de trouver une bergerie: il arrivèrent à Langres dans la soirée, et ils eurent même le temps de négocier une chambre pour trois dans une taverne. La nuit fut courte, mais reposante. Seul Boule-de-poil se réveilla de mauvaise humeur: il avait du dormir à l'étable avec les mules, les chiens n'étant pas admis à l'intérieur de l'auberge.

Le soleil radireux de la matinée poussa Captain et Tédo à visiter le marché. Ils purent faire les comparatifs avec celui de Joinville. Les prix y étaient plus bas, et ils purent voir enfin des fruits, devenus interdits à Joinville.
"Peut-être qu'un jour je ferai mon marché ici, si je peux acheter 100 sacs de farine d'un coup!" dit en riant Captain en voyant des tas de sacs s'accumuler en dessous de 16 écus.

Il se promenèrent un bon moment tous les deux, main dans la main, pendant que la pauvre Cassy était restée en taverne. Elle n'avait pas voulu les accompagner..peut-être avait-elle décidée de les laisser un peu entr'eux. Et puis..elle voulait peut-être ausi rester un peu seule et réfléchir à son marriage. Il y avait tant de temps qu'elle en rêvait!

^^Jeudi 22 février, de l'an grâce 1455^^

Ils étaient enfin arrivés à Dijon, et avaient dormis à l'hôtel !! quel luxe ! mais c'était comme cela dans les grandes villes ! à raison d'un écu par nuit.
Tédo embrassa doucement Cap, afin de ne pas le reveiller et fila discrètement se laver et s'habiller.
Tédo était très heureuse et s'empressa d'écrire à Morkail afin de l'avertir de son arrivée. Elle en profita pour lui demander si elle pouvait mettre en vente quelques effets emportés avec elle. Ce qu'il accepta volontier, et cela me permit de me renflouer un peu !

Puis Tédo partit à la recherche d'un travail... Rien ! elle continua sa route et ... tout en marchant elle arriva droit vers un verger où.... l'on pouvais faire cueillette !!

Et bien voilà ! j'étais étonné que l'ange Gabriel dépose chez moi une échelle ! je comprend mieux !!!

Tédo pris donc une besace, son échelle, et se mit à cueillir des fruits ! la journée passa, entrecoupée d'une bref visite à la mairie, afin d'aller y saluer son patron de Joinville.
Elle rentra la nuit tombée, fourbue, et avec un mal de dos !! elle espérait retrouver Cap et lui demander gentiment un massage !!

CaptainRad rentra de son travailun peu plus tard que Tédonia. Il la trouva déjà couchée, lisant à la lumière d'une bougie.
Ils se raccontèrent leur journée, leurs découvertes leurs emplois et les connaissances qu'ils avaient faites. Captain vit bien que sa compagne était fatiguée. Elle se massait douloureusement les épaules.
Avec tendresse, il allongea Tédonia sur le ventre. Assis près de son dos nu, il s'enduisit les mains d'un onguent parfumé. Faisant de larges mouvement circulaires de ses grandes poignes, il massa délicatement tout le dos et les épaules de sa compagne qui s'abandonna totalement.
La peau douce et délicate de Tédonia glissait encore sous les mains de son amant lorsque la bougie s'éteigna. Captain s'allongea alors près d'elle, et ses larges mains caleuses se firent plus tendres, plus aventureuses.

Après une soirée de tendres retrouvailles, la première depuis fort longtemps, ils finirent par s'endormir...

Au petit matin, Tédo fut réveillée par le bruit des oiseaux, anonciateurs de printemps... Elle embrassa tendrement Cap avant de se lever. Il se retourna en gronchonnant... Il était visiblement pas là de se lever !

Comme il leur fallait gagner un temps soit peu leur vie durant leur voyage, elle se mit à côté de lui, lui carressa tendrement la joue en se réfrénant d'aller au delà... elle lui chuchota à l'oreille :

Bonjour mon doux amour... il est l'or, il est l'or de se reveiller... Elle n'avait point assez d'écus dans sa bourse, pour faire le cliquetis... il nous faut aller travailler mon amour ! te rends-tu comptes que ma cueillette d'hier, à tout de même 201 % ne m'a rapporté que deux fruits !!!!!!!!!!! heureusement tu m'as soulagé en massage, mais il est certain qu'aujourd'hui je cherche autre chose !! tiens voici un fruit ! mange mon amour !!

Cap ouvrit les yeux, regarda avec tendresse Tédo et prit le fruit qu'elle lui tendait ... après sa première bouchée, il lui fit un large sourire et lui dit :

Tu n'en as cueilli que deux mon amour mais alors celui que je mange est SUCCULENT !! dit-il moqueur, je le fini ensuite je me lève !

Tédo qui comprit que son amour riait de sa lamentable cueillette, se jeta sur lui pour le chatouiller comme elle le pouvait !! une petite 'bataille' avant le travail mettrait en forme !

Et ils éclatèrent de rire tous les deux...

^^lundi 26 février, de l'an grâce 1455^^

Après quelques jours sur Dijon, Cap et Tédo étaient repartis hier sur les chemins. Leur séjour sur la Capitale fut on ne peu plus .... reposant !
C'était une ville calme, chacun y vivait tranquilou, vacant à leurs occupations, et visiblement trop fatigués pour aller en fin de journée, s'abreuver en taverne !

Mais Tédo s'y était plu, Cap moins... elle y avait retrouvé des amis, chez qui elle était allée, accueillie avec enthousiasme et chaleur !
Elle reviendrai très souvent à Dijon, elle en était sûre...

Ce matin il étaient arrivés sur Châlon... Tédo n'aurait point le temps de visiter, Cap comptait repartir aussitôt !
Ma parole qu'elle mouche le piquait donc ainsi ! il avait le feu aux fesses!
Ils repartirent donc, en ce matin brumeux et humide, ne se retournant même pas sur la ville endormie...

Vendredi 2 mars

Extrait du journal de marche de CaptainRad a écrit:: Nous quittons Lyon sous un beau soleil. Pas moyen de faire des affaires ici. Tédonia est merveilleuse. Je le presse, je la pousse, je dois l'épuiser, mais il n'y a pas moyen de lui faire perdre son énergie. Elle est toujours souriante, avenante...extraordinairement belle! Je viens d'envoyer un courrier à la mairesse de Vienne. Espérons qu'on puisse vendre un peu là bas! Quelle vie! Je regarde ma bourse: elle se vide de plus en plus. Peut-être n'aurais-je pas assez pour payer les labours de mes champs.

Les paysages défilent sous nos yeux. Au sud de Lyon, le climat semble tout de suite plus chaud. Vivement Valence et les portes du Midi! J'ai hâte de sentir le soleil sur ma peau tannée. J'ai faim de goûter à la peau de Tédonia chauffée par le soleil. Nous allons vers la mer, à deux, rien que nous deux....je suis heureux.

^^mercredi 7 mars, de l'an grâce 1455^^

Nous étions arrivés sur Valence le samedi 3 mars. Nous passions notre journée à nous promener, appréciant les premiers rayons de soleil, qui nous firent sans nul doute un bien fou !

En fin de journée, Cap eut à faire, j'en profitais donc pour aller faire converser en taverne, en attendant son retour.
Je fus extrêment bien accueillie, tout d'abord par monsieur le maire, puis par d'autres citoyens. Si bien que Parandar et Capepere me firent boire, m'ayant attaché au préalable sur ma chaise et me gavèrent d'alcool comme une oie !!
Heureusement, un galent messire vint à mon secour (merci ! ) et ils cessèrent .... Cap nous rejoignit et ne fut pas très content que nous ne puissions repartir le soir même ^^ et de toute façon, les Valençois heuuuuuuu .... Valentinois ! ( thank's Dark ) ne voulaient pas que l'on parte !
Nous sommes d'ailleurs invités à notre retour et au minimun 2 semaines.

Nous décidâmes donc, contraints ...de rester une nuit de plus à Valence. Le lendemain, nous prîmes la route en direction de Montélimar, histoire de se gaver de nougat !
Aucune raison de rester dans le Dauphiné, étant donné que nous ne pouvions vendre.... ordre de la part du duché à tous les maires.

Nous repartons donc ce soir en direction d'Uzès, où là, enfin le maire nous attend avec nos marchandises !! et il me tarde aussi d'arriver sur la côte afin de prendre des bains de minuit dans la grande eau avec mon Cap d'amour !!!!!!!!!!!

^^mardi 13 mars 1455^^

Nous restâmes 4 jours sur Uzès. Ville fort accueillante et sympathique de surcroît. Le maire voulant faire affaire avec nous, nous décidâmes d'y rester un moment.

Nous travaillâmes, allâmes le soir en taverne, etc.... le temps passa et nous vendâmes fort bien !
J'avais réussi à me débarrasser de tout mon bois et ma mule était fort contente !! Pour ce faire elle me remercia en ruant et je me pris son sabot affraid

Mon Cap dut de me passer du baume ... Mr. Green

Puis il nous fallut bien repartir ! eh oui ! notre but était tout de même d'aller voir l'océan comme ils l'appelaient !

Notre voyage se passait à merveille ! Nous étions bien tous les deux, nos sentiments se renforçaient, nous étions plus soudés que jamais et notre amour allait en grandissant.
Nous étions visiblement fait l'un pour l'autre ! Embarassed

C'est le coeur léger et après avoir pris une dernière chopine en taverne, que nous repartîmes sur les chemins, ce soir là, au coucher du soleil, en direction de Nîmes...

C'est sous une pluie battante que nous arrivâmes à Nîmes. La ville semblait déserte, comme recroquevillée sous les assauts des eaux de mars. Il fallut sedépêcher de trouver une taverne suffisamment grande pour nous accueillir, nous, nos mules et Bouledepoil qui semblait plus gros que jamais ainsi mouillé.

Nous étions exténués. Maudite route! Les pavés propres du dauphiné avaient petit à petit laissé la place aux cailloux du Languedoc. Dans ces terres arides, toutes justes faites pour les moutons et la vigne, nos mules avaient avancé avec difficulté, manquant à chaque pas de se tordre le sabot.
Et cette pluie! Moi qui avait entendu les trouvères chanter les cigalles du midi, je ne m'étais jamais imaginé que le ciel pouvait accueillir tant d'eau! Les trombes glacées ne nous avaient pas lâchés jusqu'à la ville.

Nous eûmes quand même le plaisir de découvrir une chambre propre alors que nous posions nos affaires. Dans l'âtre, un feu crépitait doucement. Je rajoutais une bûche...goûtant, malgré ma fatigue, au simple plaisir de voir Tédonia se dévêtir pour faire sêcher ses vêtements.
Assis et nus, cachés sous une couverture, nous regardions les bûches se consummer dans l'âtre. Tout était calme, le silence absolu dans cette taverne.
Sur le lit délaissé, Bouledepoil s'était étalé et ronflait déjà comme un soudard. C'est ainsi que nous dûmes nous endormir, l'un contre l'autre, alors que mourraient les dernières braises.

^^Dimanche 25 mars^^

Cap et Tédo arrivèrent en ce matin à Vienne. La ville était encore endormie quand ils y pénétrèrent, mais le soleil était au rendez-vous !

"Ils remontaient doucement les chemins du royaume, ils avaient rebroussé chemin ! Et oui, quelle ne fut pas leur surprise, arrivés à Nîmes, d'apprendre qu'il leur fallait un laisser-passer, afin de se rendre à Marseille.... ou n'importe où en bord de mer d'ailleurs !

Cap les demanda, mais ne reçut aucune réponse ! ils leur fallut se rendre à l'évidence, ils ne verraient point la grande bleue !
C'est donc le coeur triste, surtout Tédo, qu'il rebroussèrent chemin...
Tédo se plaisait tant en voyage !

Puis après avoir discuté avec son amour, il lui avoua qu'il était las de voyager et n'aspirait qu'à une chose : Rentrer chez lui !
Enfin chez nous, chez elle heu.... chez lui ! Tédo était perdue avec tous ses chez moi ! hihi....
Cela aussi se dit-t-elle, il leur faudrait trouver une solution en rentrant à Joinville."

Ils allèrent donc en ce matin ensoleillé, faire un tour au marché, comme à leur habitudes, prises maintenant à chaque arrivée dans les villages.

Tédo en voyant les victuailles, certaines préparées ! eut une idée...

Mon amour ! achetons de quoi nous restaurer, et allons faire un pique-nique ! qu'en dis-tu ? Je sais qu'il fait encore frais, mais ma foi, installés au milieu d'une prairie, sur une couverture.... et après si tu es sage, bien nous irons sous la couverture !!

Là-dessus, voyant le regard éberlué de Cap, elle éclata de rire, ce qui lui valut de s'étouffer avec son morceau de pain !

Voilà ! ça t'apprendra à te moquer de moi ! lui répondit Cap, éclatant de rire à son tour !

Il souleva Tédo, la maintint dans ses bras, fixa son regard dans le sien et lui dit les yeux brillants :
Tout ce que tu voudras mon amour ! du moment que tu es heureuse !Tédo resserra les bras qu'elle avait passé autour de son cou, et l'embrassa tendrement.

Merci mon amourrrrrrrr !! hummm et si nous commençions ce pique-nique à l'envers ? sous la couverture d'abord ?? haaaaaa oui j'oubliais ! tu préfères avoir le ventre rempli !

Cap reposa Tédo à terre, et lui dit : Mais tu me cherches toi ce matin !! Tédo regarda Cap l'air coquin et ils se coururent après dans tout le marché ! sous le regard amusé des Viennois...

Tédo avait laissé Cap un moment dans la journée, pour retourner au marché. En effe, ce matin, un artiste posté dans un coin du marché, avait immortalisé les deux tourtereaux ! Tédo ne put s'empêcher d'acheter le tableau....
Elle se dit que ma foi, il pourrait mettre cela chez lui, ou pourquoi pas dans une demeure qu'ils auraient un jour en commun ! enfin bref leur premier tableau !

Elle revint à l'étable où l'attendai Cap, un gros paquet sous le bras. Elle entra doucement et se posta derrière lui.

Tiens mon amour !!! c'est pour toi ! pour nous ! pour toi ! pour.... "Stoppppppppp ma douce ! calme-toi !!" lui dit Cap.

Tadammmmmmmmmmmmm!

Récits du 2ème voyage sur parchemin Persoscapettedolt4

Récits du 2ème voyage sur parchemin Persoscapettedolt4

Alors qu'en dis-tu mon amour ?

Captain restait sans voix.
"Ma chérie, c'est....magnifique. Superbe!
C'est toi qui a eu l'idée? Superbe, vraiment..et il a un peu gommé mes bourelets!
Je crois que ça fera très bien sur notre cheminée..chez nous.Il faut bien qu'on se trouve un "chez nous" quand même, non?"

Cap regardait tendrement sa compagne. Elle lui semblait tellement belle!

"Oui, un petit coin rien que pour nous..et bouledepoil"

^^jeudi 29 mars^^

Tédo se reveilla ce matin là, en sueur, le coeur serré, avec au fond d'elle un étrange préssentiment.... Elle tatonna à côté d'elle, cherchant son amour... Elle s'asseya, d'un coup sur sa couche. Personne ! Elle se leva promptement, sorti de la grange, chercha du regard la silhouette de Cap... Elle l'appela, elle chercha partout alentours... PERSONNE !
Même BouledePoil n'était pas là !

Elle ne comprenait pas !, que c'était-il passé ??! Cap l'aurait-elle laissée ? leur amour allait à merveille, à l'unisson, non cela était impossile !

Elle se laissa choir sur sa couche, elle fut prise de spasmes, de panique et se mit à pleurer... l'angoisse eut prise sur elle, un sentiment d'abandon eut tôt fait de l'envahir.

Qu'allait-elle devenir, seule à Châlon ?! Seule sur les chemins ?! même BouledePoil avait suivi son maître ! Lui aurait-on jeté un sort ? était-ce une épreuve ?!

Elle ne comprenait pas.... elle avait pourtant suivi, elle était derrière Cap.... où était-il ? à cette heure-ci, il était certainement arrivé à Dijon !

Bien.... Tédo calme-toi ! prend sur toi, essaie de trouver une solution !
Mais tout était flou dans sa tête, ses idées, si tant est qu'elle en avait se bousculaient, elle ne pouvait réfléchir...

Elle resta ainsi.... béate... le regard dans le vide... jamais elle n'avait paniquée ainsi... elle qui d'ordinaire se serait levée, et aurait reprit la route.... que lui arrivait-il ? elle s'éfondra, se rallongea... et resta ainsi....seule, perdue...

CaptainRad fouilla encore une fois sa vieille charette tiree par sa chere mule ''Rossinante''. Il venait d'arriver a Dijon.

Bon, j'ai bien les chapeaux, les bouteilles de lait, le fer....meme le chien est la! Dit-il en regardant Bouledepoil remuer moulement de la queue, encore a moitie endormi.
C'est pourtant bizarre...j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose...Qu'est-ce que tu en penses, Tedo? Tedo...?
TEEEEEEEEDOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Lorsqu'il repartit pour Chalons, jamais une mule n'avait courru aussi vite.

» Récits de voyage sur parchemin
» Un long voyage